Mèl

au berceau des hommes : changer le script de son histoire

Le poids des traumas de l’enfance

C’est quoi un traumatisme de l’enfance ?

C’est quoi et en quoi cela influence l’avenir de l’adulte en devenir et toutes les sphères de son existence, sociale, professionnelle, personnelle, affective, intime, sexuelle ?

Dans la majorité de mes articles, j’essaie de transcrire de façon la plus personnelle possible sur le sujet en question. Car nombreux sont les articles déjà écrits et que je n’ai aucun intérêt à faire la même chose et encore moins de légitimité à le faire.

Par contre j’ai mon vécu et je trouve toujours instructif d’apprendre au travers des expériences vraies des autres.

 

Mèl, mon troisème roman : Une nouvelle conquête de soi

J’aimerais au travers de cet article, aborder un des thèmes principaux de mon roman, Mèl, au berceau des hommes : Le poids des traumas de l’enfance et comment ce poids agit sans qu’on en soit conscient.  De quelle façon il nous empêche d’être nous-mêmes en créant nos prisons intérieures.

Dans ce nouveau roman, je raconte l’histoire d’une jeune femme victime de l’autosabotage sur sa vie, qu’elle met en place toute petite, mécanisme de défense et stratégie de survie face aux choses incompréhensibles et qui impactent son esprit. A trente ans, elle décide de changer le script !

 

Les traumas de l’enfance : Ce passé qui nous affecte

« L’enfance est le sol sur lequel nous marcherons toute notre vie. » 

Quelquefois, on marche sans savoir pourquoi, ni comment. l’instabilité se fait ressentir et il nous arrive de perdre l’équilibre, puis de dégringoler. Mais on ne s’écoute pas, on remonte la pente, parce qu’on n’a pas le choix sauf à se laisser mourir… Pourtant, si on faisait le choix de la paix avec soi-même, on irait rendre visite au petit enfant qui a été blessé…C’est lui qui demande une attention particulière, c’est lui notre passé, le sol sur lequel nous marchons. Les cailloux dispersés sur ce sol sont les différents événements qui nous ont construit en induisant fragilité, sentiment d’impuissance, souffrance psychologique, peurs.

 

Les traumas de l’enfance :  l’amour pour un parent

« Les graines semées dans l’enfance développent de profondes racines. » Stephen King

L’amour qu’enfant nous désirons recevoir de nos parents nous pousse, si cet amour est absent, à agir pour l’obtenir coûte que coûte ! Au prix parfois élevé pour notre santé mentale. Mais l’enfant ne sait pas ça, l’enfant a besoin de cet amour. Sans graines semées, les racines ne poussent pas. Et si les graines sont semées de travers, mal arrosées ou peu arrosées, ou encore arrosées avec du venin, la plante aura bien des difficultés à s’élever vers un ciel qui ne sera pas assez lumineux. C’est ainsi que toutes les stratégies de survie se mettent en place en même temps que les mécanismes de défense.

 

Les traumas de l’enfance : Les mots qui font du mal

«  Les mots peuvent assombrir un ciel d’été, les mots comme des coups de poignard peuvent faire saigner, les mots sont une arme puissante de manipulation, les mots ne sont pas que des mots. » Thalia Remmil

L’impact psychologique de certains mots, des phrases assassines, est quelquefois plus violent que l’impact physiques des coups. Cet impact reste relié à des émotions ressenties au moment des faits, car les mots s’impriment dans le cerveau en  associant des images. Ces images sont comme des empreintes indélébiles, qui occasionnent des blessures psychiques. 

 

Les traumas de l’enfance : Comment s’en libérer ?

«  On ne peut se libérer que de ce dont on a conscience d’être emprisonné. » Thalia Remmil

Ce n’est qu’en portant un regard intelligent et affuté sur soi que l’on peut modifier son état d’esprit. Mais au-delà de la vision que l’on porte sur les choses de la vie, si l’on veut se libérer des dysfonctionnements liés aux blessures psychiques des traumatismes subis dans l’enfance, il est nécessaire de faire un travail thérapeutique. Une sorte de quête de soi pour s’évader de la prison dans laquelle on s’est réfugié par protection et pour notre survie. Apprendre à ne plus être tout le temps en suréactivité ou en suradaptabilité. C’est une sorte de training de l’esprit, à l’instar d’un programme sportif : un entrainement quotidien comportemental.

 

Pour terminer cet article, je vous partage un extrait de mon roman : Mèl, au berceau des hommes.

« Toutes les questions des enfants méritent une réponse. Sinon elles s’endorment dans le silence de l’interdit. Elles somnolent, elles fomentent, puis elles induisent des histoires que les petits enfants devenus grands s’inventent et se font vivre. Le pouvoir des mots est immense. Immense et pernicieux. Le plus petit des mots peut à lui seul créer de grosses turbulences, plus encore s’il ne trouve aucune issue de secours dans le cœur d’un enfant. »

 

Thalia Remmil

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