Permission de naître
PERMISSION DE RENAÎTRE A SOI : Le difficile chemin de la construction de soi.
Quête de soi et permission de naître
PERMISSION DE NAÎTRE est un roman d’Amour, un roman qui nous parle de la difficulté de l’amour, celui qui nous lie à l’autre, et particulièrement la personne à qui nous donnons notre cœur et l’intimité de notre âme, la personne sur qui nous posons un socle où nous reposer, nous ressourcer, nous sentir exister, nous remplir d’une nourriture affective. Cet autre qui nous fait nous sentir moins seul dans ce monde où le chacun pour soi prime sur le chacun pour l’autre.
PERMISSION DE NAÎTRE est une quête de soi, un roman où chaque personnage va tenter sa propre naissance, car si nous venons tous du ventre de notre mère, la vraie naissance reste celle que nous nous construisons au fil du temps et des années qui font de nous des êtres humains à part entière, conscient de nos failles, de nos noirceurs mais aussi de nos rayons de soleil.
PERMISSION DE NAÎTRE est une quête d’Amour, à travers l’autre, à travers soi, à travers le prisme déformé de nos pensées, de nos croyances, de nos projections, de nos suppositions qui bien souvent nous amènent à de grandes souffrances bien inutiles. C’est toute une éducation de notre mental qu’il faut alors remanier, avec finesse et intelligence émotionnelle, avec perséverance et confiance en soi.
Timothée, depuis le ventre de sa mère Pauline, nous raconte sa rencontre avec Adem, son père, puis sa vie de couple entachée des difficultés quotidiennes et de la perte du désir. Il nous raconte comment cette femme, sa mère, va au travers de sa grossesse, modifier sa vision de la vie et de l’amour. Il nous raconte comment Adem, son père, va lui aussi, parcourir un chemin difficile de son enfance à sa paternité, et qu’il est toujours possible de se construire un avenir différent de celui que l’on croyait être le sien.
« Ma mère rayonne, amoureuse comme jamais d’un mari qu’elle soupçonnait – à tord et à travers – de sa propre vision déformée de la réalité. Mon père resplendit, amoureux – comme toujours – de sa femme, dont il ne soupçonnait pas un dixième de ses pensées. (…) La vie est belle, merveilleuse, divine et lumineuse ! OUI, c’est la réalité lorsqu’on cesse de croire à nos pensées ! »
Quête de soi et la rencontre avec l’autre : le désir de soi à travers l’autre
« Maman… Nina… Mamie… Papa ? Ainsi que tous les autres, vous qui avez croisé mon chemin, merci d’avoir posé vos yeux sur moi, de malveillance merci, de bienveillance merci. Ce coup d’œil intelligent sur moi, c’est grâce à vous que je me le suis porté. »
Nous allons suivre Timothée durant neuf mois dans le ventre de sa mère, neuf mois d’introspection, de sentiments ambivalents, de colère rentrée, de haine sous-jacente, de tristesse, de souffrance, de jalousie, puis c’est la rencontre avec sa sœur jumelle Nina ; qui est-elle et que fait elle ici, dans ce ventre avec lui ? Quelle est sa mission ? Comment son regard sur la vie va-t-il modifier celui de Timothée ? Comment à travers elle, va-t-il découvrir le désir et l’envie de vivre, d’aimer et se laisser aimer ?
La rencontre avec l’autre, c’est souvent un choc identitaire, qui nous renvoie à nos zones d’ombres et ce n’est pas forcément agréable, mais pour peu que l’on reste ouvert au changement, cette rencontre avec l’autre est un chemin vers soi. L’autre est un miroir dans lequel on se reconnait plus ou moins bien mais qui peut nous révéler des choses restées inconscientes jusqu’alors. C’est déstabilisant parfois, mais ces regards croisés nous en apprennent beaucoup sur nous-mêmes, sauf à se fermer à toute introspection.
Quête de soi et l’Amour
L’Amour avec un grand A, celui que l’on décide de porter en soi, n’est-il pas la quête essentielle de toute une vie ? Faire le choix – car nous avons tous le choix – de préférer la lumière à la noirceur n’est-il pas le cheminement intérieur essentiel que nous devons parcourir le temps de notre existence en ce monde ? N’est-ce pas La Mission ? Celle de l’humanité ?
La véritable quête de soi, selon moi, se trouve en cet endroit de nous, où nous décidons de gagner le combat que nous menons contre nous-mêmes la plupart du temps, ce combat contre tout ce que nous ne connaissons pas de nous et qui nous empêche d’être maître de nous, conscient de l’être humain que nous sommes, et des valeurs que nous portons ; un être débarrassé de la souffrance, car la souffrance ferme les portes du paradis, la souffrance opacifie notre vision du monde, des autres et de nous-mêmes, de cet Amour qui dort, et ne demande souvent qu’à être réveillé, révélé.
Quête de soi et connaissance de soi : introspection pour donner sens à sa vie
« Le véritable lieu de naissance est celui où l’on a porté pour la première fois, un coup d’œil intelligent sur soi-même. » Marguerite Yourcenar – Les mémoires d’Adrien (1951)
Elargir sa conscience pour mener une vie plus riche de sens. Comprendre son être intérieur ; prendre la main du petit enfant qui dort en soi mais qui, même en dormant, nous fragilise de ses blessures non cicatrisées ; trouver la paix intérieure. Autant de bonnes raisons pour suivre le chemin spirituel menant à une meilleure compréhension du monde extérieure en lien avec les autres, en lien avec les valeurs fondamentales de notre humanité.
Quête de soi et donner la vie : la maternité, un véritable sens à la vie
L’acte de bravoure lorsque l’on devient mère, c’est ce regard empli de tendresse quand l’enfant pousse son premier cri, et que l’on sait alors toute la signification du mot sacrifice, des mots Amour inconditionnel.
Etre mère est en soi une véritable quête, car une femme, même si elle donne la vie et porte en elle ce don extraordinaire de création, n’est pas forcément mère dans l’âme. Une femme devient mère, c’est un cheminement de l’esprit et du cœur que d’abandonner son statut de femme pour celui de la maternité, qui commence pendant la grossesse. Processus complexe pour l’héroïne de mon roman Permission de naître qui vit très mal ces neuf mois où elle a le sentiment de ne plus s’appartenir : la quête de soi n’est-elle pas ici, dans cette capacité à être soi dans l’autre, avec l’autre et pour l’autre sans s’égarer, sans s’oublier, sans mourir à soi ?
Quête de soi et donner la vie : la paternité, un véritable sens à la vie
L’acte de bravoure lorsque l’on devient père, c’est ce regard empli de fierté quand l’enfant prononce la toute première fois « Papa », quand ce père sait être grand pour ce petit, si petit le jour de la naissance, si petit en grandissant, et qu’il sait lui prendre la main et lui donner sa force. Un père donne la vie, non pas en la portant neuf mois dans son ventre mais en la portant des années durant dans son cœur.
Être père est en soi une véritable quête, un homme devient père, c’est un cheminement de l’esprit et du cœur, un processus complexe d’acceptation, de ne plus être le seul fils de sa mère, le seul homme de sa femme, mais bien le regard fondamental porté sur l’être en devenir qui supplante alors sa propre existence, sans s’égarer, sans s’oublier, sans mourir à soi.
Quête de soi et construction identitaire de la parentalité :
Voici ce qu’écrit Timothée dans une lettre adressée à son père :
« Moi, je te raconterai ma permission de naître, celle que vous m’avez offerte, Maman et toi, mon père. »
L’acte de bravoure lorsque l’on devient parents, c’est certainement cette quête de soi indispensable à se connaître, dans le fond de ses ténèbres pour en extraire le doux parfum de l’identité, l’authentique, celle qui ne se nourrit pas des injonctions de nos propres parents ni des traumatismes de notre enfance. Se connaitre, pour ne pas reproduire. Se connaitre pour être digne ; digne d’élever un enfant qui deviendra, probablement à son tour un parent, digne alors lui-même de donner la vie, dans son sens le plus absolu. Donner la vie est un acte qui ne se traite pas à la légère. Donner la vie humaine est un acte qui se construit toute une vie.
« Parce qu’il faut bien tout cet amour pour devenir une mère. Parce qu’il faut bien tout cet amour pour devenir un père. Et parce qu’au milieu de tout ça, il faut bien tout cet amour pour devenir heureux. »
Thalia Remmil