Au Pays d'Elles
du trauma de l’enfance à la conquête de soi : Ces relations mal-menées sur le difficile chemin de la construction de soi.
L’AUTOSABOTAGE
« De déception en déception, my best of my spécialité
c’est que tout ce que j’entreprends finit par rater ».
Le tango des gens, Sanseverino, Sony Music, 2001.
« Tango Tango Tango
combien de femmes
ont donné tout leur cœur
jusqu’à leur âme… »
Dans cette autobiographie, j’aborde de façon personnelle tout ce que j’ai vécu d’un point de vue émotionnel, alors que je suis une enfant victime du trauma de l’abandon de ma mère en nourrice, victime du divorce de mes parents, victime de l’inceste et de la complicié à cette situation de ma mère, victime de la manipulation mentale de ces deux personnes et victime de tout ce que je vais me faire traverser tout au long de mon parcours de vie, allant de l’enfance à a vie d’adulte, en passant par la vie sociale, familiale et personnelle.
J’explique comment je traverse les vississitudes et tous les dysfonctionnements auxquels je me suis confrontée. Parce que l’enfance est la racine du bien autant que du mal.
Dans cet article, j’aimerais aborder l’autosabotage: L’autosabotage est une manière de s’interdire à réussir sa vie par un mécanisme inconscient, en adoptant le masque d’arguments rationnels. Ce ménanisme est étroitement lié avec le syndrome de l’imposteur, qui induit une forme de doutes maladifs chez la personne qui en est victime, doutes qui lui l’emmène à nier la valeur personnel de tout accomplissement dans sa vie.
L’auto-sabotage : apprendre à se connaitre
« L’auto-tromperie tue les rêves et tous nos désirs. »
Nous sommes le principal obstacle à notre accomplissement ; nous sommes notre principal ennemi. Parce que nous sommes dirigés par des forces que nous ne connaissons pas et qui nous poussent dans des directions où, forcément nous allons nous perdre. Parce que tout ça est inconscient, que tout ça prend racine depuis l’enfance et que nous sommes devenues les proies de nous-mêmes… avant même que d’être les proies des autres. Nous sommes certes, bien souvent manipulés par les autres mais nous sommes victimes avant tout de nos propres auto-manipulations, et nos propres désirs totalement enfouis, de nous saborder. En nous imposant des croyances limitantes, une estime « au bord du suicide » de nous-mêmes, des peurs irrationnelles, et notamment celle de ne pas être à la hauteur, et des conflits internes impitoyables. Toutes ces croyances nous limitent dans notre vision de nous-mêmes, de manière automatique et nous entrainent dans le cercle infernal de l’échec.
Je pense que la priorité pour sortir de cette spirale destructrice est de découvrir qui on est vraiment, afin de reprendre le pouvoir sur nos actes et nos désirs. Pour cela, affronter nos blessures du passé, se réconcilier avec le petit que nous avons été, et accepter que nous avons tort d’agir ainsi, que nous nous portons préjudice et que nous prenons le risque de tout perdre si nous ne nous remettons pas en question.
L’auto-sabotage : apprendre à agir
« La procrastination est notre forme préférée d’auto-sabotage. »
Les comportements auto-saboteurs apparaissent souvent dans des moments de notre vie où nous devons prendre des décisions importantes, des décisions qui impliquent une grande responsabilité et un engagement qui nous semble alors lourd et intrusif. La peur s’installe car l’enjeu personnel est alors synonyme de la peur de se tromper, de ne pas être à la hauteur, et donc au final d’échouer dans ce projet. Alors plutôt que d’agir, nous nous laissons envahir par nos croyances négatives…parce que « nous ne méritons pas de réussir ou même d’être aimé ».
Alors on se dit que ce n’est pas le moment, ce n’est pas une bonne décision, ce n’est pas raisonnable, que les circonstances extérieures ne sont pas favorables… nous devenons notre propre échec en ne saisissant pas les opportunités qui s’offrent à nous, en laissant passer le train, ce train qui ne se présentera peut-être plus… Bien-sûr que nous nous trouvons alors toutes les meilleures raisons du monde et que nous resterons camper sur nos convictions : l’ego joue ici un rôle majeur, l’ego mal-placé, celui qui broie, qui assassine, qui tue les rêves et qui accuse les autres. On se dit que la vie nous apportera d’autres chances et on remet à demain ce qui pourrait être aujourd’hui.
Je pense que l’art de cesser l’échec permanent de nous-mêmes, passe par l’action. A force de trop réfléchir, tergiverser, peser le pour et le contre, on finit par se laisser figer par toutes nos peurs.
L’auto-sabotage : entendre et ne plus se faire mal
« Être asservi à soi-même est le plus pénible des esclavages. » Sénèque
Je connais tellement bien l’art de s’auto-saboter ! J’ai eu tellement de projets avortés ! Tellement de désirs perdus dans les méandres de mes doutes, de mes croyances à me dire que je suis incapable. Beaucoup d’efforts, de temps passé, pour finalement renoncer… je n’étais pas consciente de mon potentiel, et je préférais ne pas faire face aux éventualités de futures exigences, et même de succès. Ce n’est pas pour moi ! Voilà. Et puis, Moi, je suis une perfectionniste ! Voici l’excuse implacable pour ne jamais aller au bout de rien ! Le magnifique bouclier pour se trouver des excuses, justifiant justement mes mécanismes d’auto-sabotage. Si cela ne se nomme pas de l’esclavage à soi-même, ça y ressemble fortement. Et ça fait mal de s’asservir à ce point à soi-même, c’est une destruction massive qui empêche tout épanouissement personnel.
« Ne vous inquiétez pas des échecs, inquiétez-vous des chances que vous manquez quand vous n’essayez même pas. »
Jack Canfiel, auteur Américain très célèbre sur ses livres de développement personnel
Pour terminer cet article, je vous partage un extrait du livre de Paulo Coelho « L’Alchimiste » :
« Pour arriver jusqu’au trésor, il faudra que tu sois attentif aux signes. Dieu a écrit dans le monde le chemin que chacun de nous doit suivre. Il n’y a qu’à lire ce qu’il a écrit pour toi. »
« Quand on veut une chose, tout l’univers conspire à nous permettre de réaliser notre rêve »
« – Mon cœur craint de souffrir, dit le jeune homme à l’alchimiste, une nuit qu’ils regardaient le ciel sans lune.
– Dis-lui que la crainte de la souffrance est pire que la souffrance elle-même.
Et qu’aucun cœur n’a jamais souffert alors qu’il était à la poursuite de ses rêves. »
« Chaque Homme sur terre a un trésor qui l’attend, lui dit son cœur. Nous, les cœurs, en parlons rarement, car les Hommes ne veulent plus trouver ces trésors. Nous n’en parlons qu’aux petits enfants. Ensuite, nous laissons la vie se charger de conduire chacun vers son destin. Malheureusement, peu d’Hommes suivent le chemin qui leur est tracé, et qui est le chemin de la Légende Personnelle et de la félicité. La plupart voient le monde comme quelque chose de menaçant et, pour cette raison même, le monde devient en effet une chose menaçante. »
Thalia Remmil