Thalia, la guerrière résiliente
« C’est mon histoire.
C’est l’histoire de nombreuses petites filles devenues femmes dans la totale méconnaissance de leur être profond, poursuivant des chimères, s’inventant la réalité, parce que le déni est plus rassurant que la vérité.
À 56 ans, j’ouvre toutes les portes de ma résilience, à petits pas de fourmi qui ont jalonné mon parcours de vie jusqu’alors, forte de mon passé douloureux, forte des épreuves. Réveillée d’un long sommeil, la belle s’endort légère et se lève heureuse. Le poids des secrets, le poids des mots bâillonnés, le poids de la peur s’évanouissent, laissant place à la liberté d’être. »
La mère de Thalia, l'amour perverti
« Ma mère. J’en parle souvent de cette femme qui reste encore aujourd’hui une inconnue à bien des égards, une incompréhension. Presque une erreur de la nature, tant pour moi être une maman coule de source. Être une maman est un don du ciel qui ne supporte aucun manquement, une magie de la vie qui sublime chaque acte porté à ses enfants. «
L'Homme, rencontres avec le diable
« Pour le moment, j’ai quatre ans, mes parents divorcent, ma mère a rencontré ce que moi je nomme l’enfer et sa clique. Ce qu’elle nomme l’homme de sa vie. »
« J’ai onze ans, je suis allongée dans mon lit. Je me souviens parfaitement, ce sont des lits superposés et je dors dans celui du bas. Le Mec de Maman, donc celui censé être mon beau-père, entre dans ma chambre sans frapper. Ce n’est pas très grave, mais cela constitue déjà un irrespect à mon intimité. »